Afrique – TTCgroupe https://www.ttcgroupe.com Think Tank Communications Groupe Sat, 24 Oct 2020 13:06:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.5.3 Israël et le Soudan entament un processus de normalisation après un appel avec Trump https://www.ttcgroupe.com/israel-et-le-soudan-entament-un-processus-de-normalisation-apres-un-appel-avec-trump/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=israel-et-le-soudan-entament-un-processus-de-normalisation-apres-un-appel-avec-trump https://www.ttcgroupe.com/israel-et-le-soudan-entament-un-processus-de-normalisation-apres-un-appel-avec-trump/#respond Fri, 23 Oct 2020 11:56:00 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10431 Le Soudan et Israël ont annoncé aujourd’hui qu’ils «mettront fin à l’état de belligérance» entre eux et entameront le processus de normalisation des relations. Conduire l’actualité: L’annonce est intervenue après un appel téléphonique organisé par le président Trump avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok et le chef du […]

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Le Soudan et Israël ont annoncé aujourd’hui qu’ils «mettront fin à l’état de belligérance» entre eux et entameront le processus de normalisation des relations.

Conduire l’actualité: L’annonce est intervenue après un appel téléphonique organisé par le président Trump avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok et le chef du conseil d’administration du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan.

Pourquoi c’est important: Contrairement aux accords récents d’Israël avec les Émirats arabes unis et Bahreïn, il y avait un état de belligérance entre Israël et le Soudan pendant des années.

  • Le Soudan n’est pas désigné dans la loi israélienne comme un État ennemi, mais depuis des décennies, il y a eu une profonde animosité et une histoire d’incidents militaires entre les pays, qui n’ont pas de relations diplomatiques.
  • En vertu de la loi soudanaise, les ressortissants soudanais ne sont pas autorisés à se rendre en Israël et pourraient encourir de lourdes sanctions pour ce faire.

La toile de fond: Le Soudan a accueilli un quartier général du Hamas à Khartoum pendant des années et a maintenu une alliance militaire et politique avec les ennemis d’Israël, l’Iran et le Hezbollah. Les Iraniens ont utilisé le Soudan comme base pour la contrebande d’armes vers la bande de Gaza et y ont établi une usine massive de roquettes à longue portée.

  • Entre 2008 et 2014, une série de frappes aériennes a eu lieu contre des convois d’armes à destination de Gaza au Soudan, un navire d’armes iranien amarré à Port Soudan et l’usine de missiles iranienne à Khartoum. Le gouvernement soudanais a blâmé Israël, qui n’a jamais pris la responsabilité des frappes.
  • Depuis 2014, les relations du Soudan avec l’Iran se sont considérablement refroidies à mesure qu’il se rapprochait de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Il a également engagé des pourparlers calmes avec Israël, ce qui a conduit Israël à faire pression sur les États-Unis et les pays européens pour fournir une aide économique au Soudan.

Après le renversement du dictateur soudanais Omar el-Béchir dans une révolution l’année dernière, les pourparlers avec Israël sont devenus plus substantiels dans le cadre d’un effort du gouvernement de transition du pays pour réchauffer les relations avec l’administration Trump.

  • En février dernier, al-Burhan a même rencontré Netanyahu en Ouganda.

Le dernier en date: Trump a signé aujourd’hui un ordre de retirer le Soudan de la liste des États sponsors du terrorisme du Département d’État dans le cadre d’un accord plus large qui comprend également l’aide américaine au Soudan et les étapes du Soudan vers la normalisation avec Israël.

  • Cela est venu après qu’une délégation conjointe américano-israélienne s’est rendue secrètement mercredi au Soudan.

Entre les lignes: La déclaration conjointe publiée par la Maison Blanche a également déclaré que Netanyahou et les dirigeants soudanais avaient convenu de commencer des relations économiques et commerciales, avec un accent initial sur l’agriculture. Ils ont également convenu que les délégations se réuniraient dans les semaines à venir pour négocier des accords de coopération dans les domaines du commerce, de la technologie agricole, de l’aviation et des migrations.

  • Ce dernier point est important car il y a près de 20 000 demandeurs d’asile soudanais en Israël. Jusqu’à aujourd’hui, Israël n’a pas été en mesure de les renvoyer légalement au Soudan en raison de l’état de belligérance entre les pays – et de la crainte qu’ils soient envoyés en prison ou exécutés pour avoir enfreint la loi soudanaise interdisant les visites en Israël.

Vue d’ensemble: la percée fait suite aux accords de normalisation entre Israël et les Émirats arabes unis et Bahreïn.

À surveiller: L’accord pourrait aider le gouvernement de transition du Soudan à éviter l’effondrement, mais comporte également le risque de manifestations de rue contre le réchauffement des relations avec Israël.

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Trump retire le Soudan de la liste des États sponsors du terrorisme https://www.ttcgroupe.com/trump-retire-le-soudan-de-la-liste-des-etats-sponsors-du-terrorisme/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=trump-retire-le-soudan-de-la-liste-des-etats-sponsors-du-terrorisme https://www.ttcgroupe.com/trump-retire-le-soudan-de-la-liste-des-etats-sponsors-du-terrorisme/#respond Fri, 23 Oct 2020 09:43:00 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10427 Le président Trump a signé vendredi un ordre de retirer le Soudan de la liste des États sponsors du terrorisme du département d’État des États-Unis. Pourquoi c’est important: la signature de Trump ouvre la voie aux États-Unis et au Soudan pour aller de l’avant sur un accord plus large – qui comprendra également une annonce […]

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Le président Trump a signé vendredi un ordre de retirer le Soudan de la liste des États sponsors du terrorisme du département d’État des États-Unis.

Pourquoi c’est important: la signature de Trump ouvre la voie aux États-Unis et au Soudan pour aller de l’avant sur un accord plus large – qui comprendra également une annonce soudanaise sur la normalisation de ses relations avec Israël.

L’état des lieux: Trump a signé l’ordre après que la Maison Blanche a confirmé que le Soudan avait transféré 335 millions de dollars sur un compte spécial pour indemniser les victimes américaines du terrorisme.

Et ensuite: Un appel téléphonique entre Trump, le chef du conseil de souveraineté soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est attendu prochainement.

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Des pays attendent de voir si Trump gagne avant de passer à la normalisation avec Israël https://www.ttcgroupe.com/des-pays-attendent-de-voir-si-trump-gagne-avant-de-passer-a-la-normalisation-disrael/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=des-pays-attendent-de-voir-si-trump-gagne-avant-de-passer-a-la-normalisation-disrael https://www.ttcgroupe.com/des-pays-attendent-de-voir-si-trump-gagne-avant-de-passer-a-la-normalisation-disrael/#respond Thu, 22 Oct 2020 09:44:20 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10412 La Maison Blanche tente de tirer parti de l’élan des accords de normalisation d’Israël avec Bahreïn et les Émirats arabes unis pour obtenir plus de pays arabes à bord avant les élections américaines. Conduire les nouvelles: le président Trump souhaite que le retrait du Soudan de la liste des États américains qui parrainent le terrorisme […]

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La Maison Blanche tente de tirer parti de l’élan des accords de normalisation d’Israël avec Bahreïn et les Émirats arabes unis pour obtenir plus de pays arabes à bord avant les élections américaines.

Conduire les nouvelles: le président Trump souhaite que le retrait du Soudan de la liste des États américains qui parrainent le terrorisme soit accompagné d’une annonce pré-électorale sur Israël.

  • Au minimum, l’administration Trump veut que le Soudan annonce sa volonté de mettre fin à l’état de belligérance avec Israël et d’entamer un processus de normalisation.
  • Cela pourrait arriver dès cette semaine.

L’Arabie saoudite a apporté un soutien politique discret aux Émirats arabes unis et à Bahreïn, et a fait un pas plus petit en commençant à autoriser les avions de ligne israéliens à utiliser son espace aérien.

  • Au moins publiquement, la position saoudienne est que ses énergies sont concentrées sur une reprise des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens.
  • Mais si Trump est réélu, il fera probablement de l’intégration des Saoudiens dans le processus de normalisation une priorité.

Le Maroc attend de voir qui remportera les élections américaines avant de prendre une décision.

  • Si Trump gagne, il tentera de lier la normalisation avec Israël à la fin pour de bon du conflit artificiel sur le Sahara marocain entretenu par l’Algérie qui se croie encore au temps du milieu des années 1970 du bloc communiste et de la Guerre froide.
  • Biden n’accepterait pas un tel accord, ce qui rendrait la reconnaissance marocaine d’Israël moins probable s’il gagne.

Oman a des relations officieuses de longue date avec Israël, mais le nouveau sultan veut avancer lentement pour le moment.

  • Les responsables israéliens et américains s’attendent à ce qu’Oman fonde ses décisions sur les résultats des élections.

Le Qatar entretient également des relations étroites avec Israël, en partie à cause de sa coopération dans la bande de Gaza.

  • Mais alors que les États-Unis aimeraient que le Qatar normalise ses relations avec Israël, les tensions régionales entre le Qatar et l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn en font une proposition compliquée pour Israël.

Où en sont les choses: les responsables américains me disent qu’ils se sont assurés que la mise en œuvre des accords avec les Émirats arabes unis et Bahreïn serait bien en cours avant les élections, mais ils ont maintenant le sentiment que les choses vont bon train et qu’ils sont moins nécessaires dans le processus.

  • Les dirigeants palestiniens continuent de condamner toutes les mesures prises par les États arabes vers la normalisation avec Israël, et ils espèrent qu’une administration Biden prendra ses fonctions en janvier avec un nouvel ensemble de politiques à l’égard de la région.

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Un accord visant à retirer le Soudan comme sponsor du terrorisme ouvre la voie à la décision d’Israël https://www.ttcgroupe.com/un-accord-visant-a-retirer-le-soudan-comme-sponsor-du-terrorisme-ouvre-la-voie-a-la-decision-disrael/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=un-accord-visant-a-retirer-le-soudan-comme-sponsor-du-terrorisme-ouvre-la-voie-a-la-decision-disrael https://www.ttcgroupe.com/un-accord-visant-a-retirer-le-soudan-comme-sponsor-du-terrorisme-ouvre-la-voie-a-la-decision-disrael/#respond Mon, 19 Oct 2020 10:56:00 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10389 Le président Trump a annoncé lundi qu’il retirerait le Soudan de la liste des États sponsors du terrorisme du Département d’État des États-Unis après que le gouvernement soudanais ait accepté de verser 335 millions de dollars d’indemnisation aux familles des victimes américaines du terrorisme. Vue d’ensemble: l’annonce de Trump fait partie d’un accord plus large […]

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Le président Trump a annoncé lundi qu’il retirerait le Soudan de la liste des États sponsors du terrorisme du Département d’État des États-Unis après que le gouvernement soudanais ait accepté de verser 335 millions de dollars d’indemnisation aux familles des victimes américaines du terrorisme.

Vue d’ensemble: l’annonce de Trump fait partie d’un accord plus large qui devrait inclure des mouvements du Soudan vers la normalisation des relations avec Israël.

  • Des responsables soudanais, israéliens et américains ont déclaré que d’autres étapes vers un tel accord devraient être annoncées plus tard cette semaine.
  • La désignation en tant que sponsor du terrorisme limite l’accès du Soudan à l’investissement, et le gouvernement de transition qui a remplacé le dictateur Omar el-Béchir – qui avait été répertorié en 1993 pour héberger Al-Qaïda – a fait de son retrait une priorité absolue.

Et ensuite: le gouvernement soudanais transférera l’argent sur un compte désigné créé pour le fonds d’indemnisation dans les prochaines heures, selon des sources soudanaises.

  • Une fois l’argent transféré, Trump devrait signer un décret visant à retirer le Soudan de la liste des États sponsors du terrorisme.
  • La prochaine étape, selon les sources soudanaises, devrait être une annonce bipartite des sénateurs américains concernant un projet de loi visant à protéger le Soudan de futures poursuites judiciaires en Amérique par des victimes du terrorisme.
  • Le Soudan s’attend également à ce que les États-Unis annoncent un programme d’aide dans les prochains jours. Il comprendra une aide financière et des expéditions de blé, de médicaments et de pétrole. L’administration Trump s’est également engagée à mobiliser les investissements du secteur privé au Soudan et à organiser une conférence des donateurs au Soudan, selon des sources israéliennes et soudanaises.

Vue d’ensemble: le tweet de Trump intervient après deux mois de pourparlers entre les dirigeants soudanais et les responsables de la Maison Blanche et du département d’État.

  • Les pourparlers visaient à un accord à plusieurs volets: les États-Unis retireraient le Soudan de la liste des sponsors du terrorisme, les États-Unis et les Émirats arabes unis fourniraient au Soudan un important programme d’aide et le Soudan accepterait de normaliser ses relations avec Israël.

Dans les coulisses: le gouvernement de transition du Soudan a été divisé sur la question de la normalisation avec Israël, ce qui pourrait conduire à un retour de flamme au sein de la fragile transition du pays vers la démocratie.

  • Le haut responsable militaire, le général Abdel Fattah al-Burhan, a soutenu l’idée, mais le Premier ministre Abdalla Hamdok s’est montré plus résistant et a exigé 3 milliards de dollars d’aide au Soudan en échange d’une normalisation avec Israël.
  • Pendant des semaines, Hamdok s’est opposé à la proposition américaine malgré la forte pression des États-Unis et des Émirats arabes unis, ainsi que de Burhan.
  • Mais il a semblé changer d’avis ces derniers jours, selon des sources soudanaises, après avoir reçu des assurances des États-Unis que le Soudan serait retiré de la liste du terrorisme et recevrait d’abord un programme d’aide et alors seulement, on s’attendrait à annoncer des progrès sur la normalisation.

À surveiller: Si et quand ces obstacles sont levés, des sources israéliennes disent que le processus de normalisation pourrait commencer par un appel téléphonique entre Trump, Burhan, Hamdok et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Ce qu’ils disent:

  • Trump a écrit sur Twitter: «BONNES nouvelles! Le nouveau gouvernement du Soudan, qui fait de grands progrès, a accepté de payer 335 MILLIONS de dollars aux victimes et aux familles du terrorisme américain. Une fois déposé, je retirerai le Soudan de la liste des États qui parrainent le terrorisme. Enfin, JUSTICE pour le peuple américain et GRAND pas pour le Soudan!
  • Burhan a salué le tweet de Trump: «Je voudrais exprimer ma profonde gratitude et celle du peuple soudanais au président Trump et à l’administration américaine pour la mesure constructive prise pour retirer le Soudan de la liste du terrorisme en reconnaissance du changement historique qui s’est produit au Soudan et pour la lutte du peuple soudanais pour la liberté, la paix et la justice. “
  • Hamdok a tweeté: «Merci beaucoup, président Trump! Nous attendons avec impatience votre notification officielle au Congrès annulant la désignation du Soudan comme État parrain du terrorisme, qui a coûté trop cher au Soudan. Ce Tweet et cette notification sont le soutien le plus ferme à la transition du Soudan vers la démocratie et au peuple soudanais. Alors que nous sommes sur le point de nous débarrasser du plus lourd héritage de l’ancien régime défunt du Soudan, je dois répéter que nous sommes un peuple épris de paix et n’avons jamais soutenu le terrorisme. “

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Sahel: La clé de la paix dans la région du lac Tchad est l’eau, pas l’action militaire https://www.ttcgroupe.com/sahel-la-cle-de-la-paix-dans-la-region-du-lac-tchad-est-leau-pas-laction-militaire/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=sahel-la-cle-de-la-paix-dans-la-region-du-lac-tchad-est-leau-pas-laction-militaire https://www.ttcgroupe.com/sahel-la-cle-de-la-paix-dans-la-region-du-lac-tchad-est-leau-pas-laction-militaire/#respond Fri, 16 Oct 2020 10:57:42 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10371 Le rétrécissement du lac Tchad contribue à l’instabilité dans les pays qui entourent son étendue. Le lac Tchad est une masse d’eau extrêmement peu profonde au Sahel. C’était autrefois la sixième plus grande masse d’eau intérieure du monde avec une superficie d’eau libre de 25000 km2 dans les années 1960, elle a considérablement rétréci au […]

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Le rétrécissement du lac Tchad contribue à l’instabilité dans les pays qui entourent son étendue.

Le lac Tchad est une masse d’eau extrêmement peu profonde au Sahel. C’était autrefois la sixième plus grande masse d’eau intérieure du monde avec une superficie d’eau libre de 25000 km2 dans les années 1960, elle a considérablement rétréci au début des années 1970 et réduite à moins de 2000 km2 dans les années 1980, diminuant de plus de 90% sa superficie. C’est l’un des plus grands lacs d’Afrique. C’est un lac endoréique – ce qui signifie qu’il ne s’écoule pas vers l’océan.

Son origine est inconnue, mais on pense qu’il s’agit d’un vestige d’une ancienne mer intérieure. Il ne se jette pas dans l’océan, mais il a diminué de plus de 90% depuis les années 1960 en raison du changement climatique, d’une augmentation de la population et d’une irrigation non planifiée. Étant donné la vitesse à laquelle le lac disparaît, dans moins d’une décennie, il pourrait cesser de l’être.

Quatre pays partagent des frontières à l’intérieur du plan d’eau – le Nigéria, le Tchad, le Niger et le Cameroun – et ont formé une union politique, les pays du bassin du lac Tchad. Les autres pays indirectement connectés au lac sont l’Algérie, la Libye, la République centrafricaine et le Soudan. Plus de 30 millions de personnes vivent autour du lac.

Pour eux, c’est une source d’eau douce pour la boisson, l’assainissement et l’irrigation. Il soutient les moyens de subsistance des agriculteurs, des éleveurs, des chasseurs et des pêcheurs.

La région du lac Tchad est cependant l’une des plus instables au monde. Selon le rapport sur l’indice mondial du terrorisme 2020, les pays de la région font partie des 10 pays les moins pacifiques d’Afrique.

Il faut bien se concentrer sur la façon dont l’assèchement de cet important plan d’eau contribue à l’instabilité dans la région.

On a s collecté des données sur la région du Lac au Tchad, de la région de l’Extrême-Nord au Cameroun, de la région de Diffa en République du Niger et de la zone géopolitique du Nord-Est au Nigeria. Ces régions des pays de la Commission du bassin du lac Tchad composent la région du bassin du Tchad. Nous avons également recueilli des données de rapports d’information.

L’étude a révélé que la perte de moyens de subsistance a favorisé la criminalité, le recrutement facile par des groupes terroristes et la migration vers les centres urbains. Cela a également conduit à la violence et à la criminalité dans les villes et les villages.

La gestion du lac qui rétrécit a provoqué des conflits entre les États qui en dépendent et cela a rendu plus difficile pour eux la lutte collective contre l’insécurité dans la région. Le lac est au cœur de la stabilité régionale. Pour parvenir à la paix, les pays devraient se concentrer sur la revitalisation de la masse d’eau plutôt que sur des activités militaires.

Impact sur les moyens d’existence

L’impact immédiat de l’assèchement du lac Tchad est la perte de moyens de subsistance.

La perte des moyens de subsistance traditionnels entraîne une pauvreté et une insécurité alimentaire généralisées. Un rapport de 2017 estimait qu’environ 10,7 millions d’habitants de la région du lac Tchad avaient besoin de services humanitaires.

Impact sur la stabilité régionale

Le rétrécissement du lac contribue à l’instabilité régionale de quatre manières. Premièrement, certains habitants de la région se sont livrés à des activités criminelles pour survivre. L’une des principales activités criminelles dans la région est le vol de bétail.

Des rapports ont signalé une augmentation de l’incidence du vol de bétail dans la région. Il est facile de transporter du bétail à travers les frontières du pays dans la région pour échapper à l’arrestation. Le vol contemporain a été associé à Boko Haram qui a recours au vol de bétail comme moyen supplémentaire de lever des fonds pour soutenir ses opérations. Boko Haram est devenu un grave problème de sécurité dans la région du lac Tchad.

La plupart des réponses à la menace du groupe ont été militaires. Par exemple, de 2009 à 2018, le budget de la défense du Nigéria s’est élevé à près de 21 milliards de dollars, dont une partie substantielle est allée à la lutte contre Boko Haram.

De plus, Boko Haram a profité de la perte de moyens de subsistance et des difficultés économiques pour recruter des gens dans ses rangs. Il fait appel aux pauvres d’un point de vue idéologique ou utilise directement des incitations économiques.

Les entretiens avec les personnes interrogées ont également révélé que l’assèchement du lac a intensifié la migration à longue distance des personnes et du bétail vers les villes et villages des pays du bassin.

Le résultat a été la concurrence pour les ressources, en particulier le conflit entre agriculteurs et éleveurs. Entre 2016 et 2019, près de 4000 personnes sont mortes au Nigéria à la suite de conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Au fur et à mesure que le lac s’est rétréci, l’eau s’est déplacée vers le Tchad et le Cameroun tandis que les côtés nigérian et nigérien se sont taris. Cela oblige les gens à traverser les frontières nationales pour atteindre le rivage. Le respect des limites disparaît. Un réseau complexe de problèmes sociaux, économiques, environnementaux et politiques se transforme en conflits interétatiques. Cette relation conflictuelle causée par l’accès et la gestion du lac a gravement affecté l’effort collectif des États de la région pour lutter contre Boko Haram.

Voie à suivre

La Commission du bassin du lac Tchad a identifié la nécessité de reconstituer la masse d’eau. Il y avait un plan pour construire un barrage et des canaux pour pomper l’eau du fleuve Congo vers le fleuve Chari, en République centrafricaine, puis vers le lac Tchad.

Il a été proposé pour la première fois en 1982 par la société d’ingénierie italienne Bonifica Spa, et discuté lors de la Conférence internationale sur le lac Tchad à Abuja en 2018. Les principaux défis de ce plan sont le financement, la résistance des militants écologistes et les conditions pacifiques dans lesquelles il doit être mis en œuvre.

Malheureusement, ce schéma n’a pas encore vu le jour. Les États membres de la commission n’ont pas l’engagement requis pour agir, probablement en raison des relations conflictuelles entre les autres pays du lac Tchad et le Nigéria.

Pourtant, s’ils veulent la stabilité dans la région, la clé est de reconstituer le lac.

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Évaluation de la concurrence stratégique sino-russe en Afrique https://www.ttcgroupe.com/evaluation-de-la-concurrence-strategique-sino-russe-en-afrique/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=evaluation-de-la-concurrence-strategique-sino-russe-en-afrique https://www.ttcgroupe.com/evaluation-de-la-concurrence-strategique-sino-russe-en-afrique/#respond Tue, 13 Oct 2020 08:16:07 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10336 La compétition stratégique sino-russe en Afrique est caractérisée par l’interaction complexe d’intérêts mutuels, mais par des moyens divergents pour atteindre les intérêts stratégiques. Par rapport à la Chine, la coopération économique russe avec les pays africains est modeste, cependant, une coopération militaire profonde à travers le continent place la Russie dans une position fortuite pour […]

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La compétition stratégique sino-russe en Afrique est caractérisée par l’interaction complexe d’intérêts mutuels, mais par des moyens divergents pour atteindre les intérêts stratégiques.

Par rapport à la Chine, la coopération économique russe avec les pays africains est modeste, cependant, une coopération militaire profonde à travers le continent place la Russie dans une position fortuite pour changer les conditions du développement économique en agitant l’instabilité locale ou régionale, si on le souhaite.

L’urbanisation rapide et l’essor économique du continent africain au cours des dernières décennies ont exploité le potentiel d’une voie de développement redéfinie. L’héritage colonial a valu aux puissances européennes un statut controversé dans les affaires contemporaines des pays africains. Par ailleurs, la Chine a saisi l’occasion de combler le vide et de faire progresser ses intérêts stratégiques. Le discours dominant autour de la concurrence géopolitique en Afrique est principalement dominé par la rivalité américano-chinoise, cependant, l’influence croissante de la Russie suggère que la dynamique actuelle du pouvoir en Afrique est beaucoup plus complexe.

Pour évaluer l’avantage ou le désavantage comparatif de la position russe en Afrique, il est utile de délimiter les principaux moteurs des intérêts stratégiques russes. En tant que puissance résurgente, la Russie a défié l’ordre mondial centré sur l’Occident dans le monde; par conséquent, le continent africain représente encore un autre territoire pour projeter son statut de puissance mondiale.

Alors que, comme d’autres acteurs externes en Afrique, la Russie souhaite accéder aux ressources naturelles, les relations de la Russie avec les pays africains sont les plus notables dans le secteur de la défense. L’absence de conditions démocratiques à diverses formes de coopération sert l’intérêt mutuel de la Russie et des gouvernements africains bénéficiaires.

La compétition stratégique sino-russe en Afrique se caractérise par l’interaction d’intérêts similaires, mais de moyens différents pour atteindre ces objectifs. En termes de projection de l’image de puissance mondiale, la Chine et la Russie partagent un programme révisionniste commun basé sur l’offre d’une alternative aux modèles occidentaux de gouvernance. Les discours chinois et russes sont construits autour de l’accent mis sur la supériorité de leur approche de non-ingérence qui est basée sur une coopération respectueuse contrairement aux pratiques coloniales des puissances européennes.

Les schémas d’urbanisation rapide et de croissance économique accélérée des pays africains permettent à la Chine de faire des comparaisons avec son propre passé dans les années 90. De tels parallèles placent la Chine dans une position avantageuse pour défendre son modèle de gouvernance à travers le continent. La Chine et la Russie essaient également d’utiliser la coopération avec les gouvernements africains comme un mécanisme de soutien à leur image de puissance mondiale dans d’autres parties du monde.

À savoir, les pays africains représentent le plus grand bloc de vote aux Nations Unies et quelle que soit la diversité des positions politiques des gouvernements nationaux, la Russie et la Chine ont essayé d’utiliser leur influence sur le comportement de vote en faveur de leurs positions au sein du système des Nations Unies.

Les différences entre la concurrence stratégique sino-russe est mieux visible dans les tendances de la coopération économique. L’engagement économique de la Russie dans les pays africains est relativement modeste par rapport aux investissements chinois à grande échelle. Cette différence est un amalgame logique des tendances économiques générales dans les deux pays et de la rétrospective des efforts de coopération. Contrairement à la Russie, la Chine est restée un intérêt constant pour l’Afrique depuis la période de décolonisation. La création du Forum sur la coopération Chine-Afrique en 2000 a contribué à la facilitation des efforts de coopération.

En revanche, après l’effondrement de l’Union soviétique, la Russie s’est temporairement détachée de la politique africaine. Le rapprochement tardif de la Russie s’est donc heurté à une présence dominante chinoise. Les marchés africains avec la croissance démographique la plus rapide et les besoins de consommation accrus, constituent un lieu attrayant pour la vente de produits chinois.

Presque tous les pays africains bénéficient d’investissements directs étrangers diversifiés de la Chine. Le pétrole et les ressources naturelles extractives représentent une part importante des investissements, cependant, les services financiers, la construction, le transport et la fabrication représentent la moitié des IDE chinois en Afrique.

Dans ce contexte, malgré ses riches ressources minérales, la Russie manque de certaines matières premières, notamment le chrome, le manganèse, le mercure et le titane, indispensables à la production d’acier. Par conséquent, les intérêts économiques russes dans les pays africains tournent principalement autour de l’accès à ces ressources.

L’avantage stratégique de la Russie sur la Chine est plus visible dans la coopération militaire avec les pays africains. La Russie est devenue le premier fournisseur d’armes de l’Afrique, représentant 35% des exportations d’armes, suivie de la Chine (17%), des États-Unis (9,6%) et de la France (6,9%). Outre le commerce des armes, la Russie fournit des conseils militaires.

Selon certaines informations, le groupe Wagner, une société militaire privée ayant des antécédents de combats en Ukraine et en Syrie et qui entretient des liens étroits avec le gouvernement russe, a également déplacé son attention vers l’Afrique.

Même si la Russie a un avantage marginal en matière de coopération militaire sur la Chine et les puissances occidentales, les actions chinoises dans ce sens ne doivent pas être sous-estimées. La stratégie de défense chinoise en Afrique est basée sur une approche globale, combinant la vente d’armes avec d’autres accords commerciaux et d’investissement, les échanges culturels, l’assistance médicale et la construction d’infrastructures. Par exemple, l’accord global pour la construction d’une base militaire chinoise à Djibouti couvre les grands projets d’investissement non militaires.

À l’appui des intérêts stratégiques susmentionnés, la Russie et la Chine utilisent activement des outils de puissance douce. Les instituts Confucius qui font la promotion de la langue et de la culture chinoises apparaissent rapidement à travers l’Afrique et sont désormais présents dans plus de 40 pays. La Chine devient également une destination populaire pour les étudiants africains. La Chine renforce également son image grâce à la coopération médiatique. Le Parti communiste chinois a organisé quatre forums annuels réunissant les représentants des agences de médias publiques et privées africaines pour discuter de l’environnement médiatique mondial et de l’état des médias africains.

Ces rassemblements sont sans précédent par rapport aux efforts médiatiques de la Chine dans d’autres régions. D’autre part, la Russie utilise également activement les médias comme moyen de projeter son image positive. Russia Today et Spoutnik – des agences médiatiques alignées sur les discours favorables au gouvernement russe, ont également étendu leur portée au continent africain.

Le nombre de la Fondation mondiale russe, connue sous le nom de Russkiy Mir, augmente également dans les pays africains. Un peu différente de l’approche chinoise utilise l’Église orthodoxe russe comme moyen d’approcher les communautés chrétiennes en Ouganda, au Kenya, en Tanzanie et en Éthiopie.

Même si les efforts actuels de la Chine et de la Russie pour promouvoir leur image à travers les médias et les activités culturelles ne visent pas à dissuader l’influence de l’autre, les deux acteurs ont le potentiel d’exploiter l’espace de l’information par le biais de plateformes médiatiques contrôlées. De tels développements peuvent nuire considérablement à la cohésion sociale, ainsi qu’à la confiance envers les acteurs ciblés.

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Courriels de Clinton: L’Algérie a «encouragé» les attaques terroristes dans le sud du Maroc https://www.ttcgroupe.com/courriels-de-clinton-lalgerie-a-encourage-les-attaques-terroristes-dans-le-sud-du-maroc/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=courriels-de-clinton-lalgerie-a-encourage-les-attaques-terroristes-dans-le-sud-du-maroc https://www.ttcgroupe.com/courriels-de-clinton-lalgerie-a-encourage-les-attaques-terroristes-dans-le-sud-du-maroc/#respond Mon, 12 Oct 2020 09:23:00 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10350 Une correspondance récemment publiée de l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a révélé que le gouvernement algérien d’Abdelaziz Bouteflika «encourageait» le terroriste Mokhtar Belmokhtar à mener des attaques dans les régions du sud du Maroc. Le courrier électronique, envoyé par l’assistant de Clinton Sidney Blumenthal le 18 janvier 2013, cite «une source très sensible» proche […]

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Une correspondance récemment publiée de l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a révélé que le gouvernement algérien d’Abdelaziz Bouteflika «encourageait» le terroriste Mokhtar Belmokhtar à mener des attaques dans les régions du sud du Maroc.

Le courrier électronique, envoyé par l’assistant de Clinton Sidney Blumenthal le 18 janvier 2013, cite «une source très sensible» proche de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).

«Le gouvernement Bouteflika est parvenu à un accord très secret avec Belmokhtar […] Dans le cadre de cet accord, Belmokhtar a concentré ses opérations au Mali, et parfois, avec l’encouragement de la DGSE algérienne, attaquer les intérêts marocains au Sahara Marocain», indique le courriel.

Selon la correspondance, le gouvernement algérien a convenu avec Belmokhtar, qui dirige le groupe terroriste «Signé dans le sang» ou «Al Mulathamun», de mener des attaques au Maroc en 2012.

L’Algérie et Belmokhtar sont parvenus à un accord après que le terroriste et ses partisans aient enlevé le consul algérien et six autres diplomates du consulat d’Algérie à Gao, au Mali.

Le terroriste a cependant «trahi» le gouvernement algérien lorsque son groupe a pris des centaines d’otages étrangers à l’installation de gaz de Tigantourine près d’In Amenas, dans l’est de l’Algérie, le 16 janvier 2013.

Selon le courrier électronique de Blumenthal, envoyé deux jours après la crise des otages d’In Amenas, le gouvernement algérien a été «surpris et désorienté par les attaques».

La correspondance suggère que le choc des responsables algériens était dû à leur accord préalable avec Belmokhtar.

Les efforts de paix du Maroc

Le courrier électronique a également mis en lumière les efforts du Maroc pour préserver la paix et la stabilité dans la région du Sahel. Selon le rapport, le Maroc a tenté de servir de médiateur entre le groupe terroriste «Signé dans le sang» et le gouvernement mauritanien pour parvenir à un accord de paix.

«Plus récemment, le gouvernement mauritanien, avec l’encouragement du Maroc; a tenté de négocier un règlement avec Belmokhtar qui aurait permis à ses partisans de réintégrer la société normale », indique le rapport.

«Ces négociations ont toutefois échoué à l’été 2010 et le groupe Belmokhtar a poursuivi son soutien opérationnel à [Al-Qaïda au Maghreb islamique] AQMI dans toute la région», ajoute le document.

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Rapport: Le transport maritime pour soutenir la restructuration de l’économie africaine https://www.ttcgroupe.com/rapport-le-transport-maritime-pour-soutenir-la-restructuration-de-leconomie-africaine/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=rapport-le-transport-maritime-pour-soutenir-la-restructuration-de-leconomie-africaine https://www.ttcgroupe.com/rapport-le-transport-maritime-pour-soutenir-la-restructuration-de-leconomie-africaine/#respond Thu, 08 Oct 2020 04:31:00 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10331 L’Afrique a un potentiel inexploité sur trois façades maritimes, dont l’océan Atlantique, l’océan Indien et la mer Méditerranée. Le Département marocain d’études économiques et de prévisions financières (DEPF) a indiqué que le transport maritime en Afrique s’est développé au point de pouvoir soutenir la transformation et la restructuration de l’économie africaine. DEPF, une filiale du […]

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L’Afrique a un potentiel inexploité sur trois façades maritimes, dont l’océan Atlantique, l’océan Indien et la mer Méditerranée.

Le Département marocain d’études économiques et de prévisions financières (DEPF) a indiqué que le transport maritime en Afrique s’est développé au point de pouvoir soutenir la transformation et la restructuration de l’économie africaine.

DEPF, une filiale du ministère de l’Économie et des Finances, a publié ces informations dans une publication de septembre intitulée «Transport maritime des marchandises dans la façade atlantique de l’Afrique allant du Maroc au Nigéria ».

Le rapport souligne le rôle que le transport maritime pourrait jouer dans la connexion de l’Afrique au monde en l’intégrant dans les chaînes de valeur mondiales.

Alors que le transport maritime représente 80% du commerce mondial, le continent africain ne contribue que pour 5,7% au trafic maritime mondial.

La DEPF considère que la part de l’Afrique dans le transport maritime est disproportionnée par rapport au littoral du continent. Les rives de l’Afrique comprennent trois façades maritimes – l’Atlantique, l’Inde et la Méditerranée – reliant 38 pays, soit plus de 70% des États africains.

L’étude a offert un aperçu du transport maritime sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest, du Maroc au Nigéria (FAAMAN). La recherche est venue explorer les failles du transport maritime du continent et proposer des améliorations.

DEPF a divisé FAAMAN en trois groupes. L’un d’entre eux est le Maroc et le Nigéria, qui se distinguent en termes de trafic maritime sur la façade atlantique de l’Afrique. Les deux pays ont contribué au total à 64% du trafic régional entre 2011 et 2016.

En 2018, un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a classé le Maroc comme le premier pays africain avec des connexions maritimes. Le rapport sur les cinq premiers pays du continent n’incluait pas le Nigéria.

Le deuxième groupe a contribué à 29% du trafic ouest-africain entre 2011 et 2015. Il comprend la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Sénégal, le Togo et le Bénin.

Le troisième groupe comprend le Libéria, la Guinée, la Mauritanie, la Gambie, la Sierra Leone et la Guinée Bissau, avec une contribution totale de 7% entre 2011 et 2015.

L’étude a également proposé quelques solutions possibles, appelant à renforcer la coopération portuaire et maritime, en partie par la numérisation des ports pour améliorer la qualité de leur travail. Cela impliquerait également de promouvoir une gestion efficace du trafic grâce à la création de grappes portuaires pour stimuler la concurrence.

La publication a également suggéré une charte mutuelle à travers laquelle les pays peuvent partager des navires pour réduire le coût du trafic maritime, en plus de la connectivité multimodale pour que les ports jouent un rôle dans le développement des économies nationales et régionales.

En tant que leader africain de la connectivité maritime, le Maroc montre un exemple clair des avantages de l’ouverture à l’investissement. Le Port de Tanger Med complexe 2 a traité plus de 4,8 millions de conteneurs en 2019, soit une augmentation de 38% par rapport à l’année dernière.

Le port attribue cette croissance à 10 nouveaux opérateurs qui ont lancé une activité dans la zone logistique portuaire Tanger Med en 2019, dont des acteurs internationaux tels que DHL, NIPPON EXPRESS et KASAI.

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Un affrontement avec la Turquie devient inévitable https://www.ttcgroupe.com/un-affrontement-avec-la-turquie-devient-inevitable/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=un-affrontement-avec-la-turquie-devient-inevitable https://www.ttcgroupe.com/un-affrontement-avec-la-turquie-devient-inevitable/#respond Tue, 06 Oct 2020 17:41:46 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10263 La Turquie est devenue essentiellement comme l’Irak au début des années 1990: Erdogan, comme Saddam, voit son économie s’effondrer et reconnaît qu’il ne sera pas en mesure de détourner le blâme de sa propre mauvaise gestion et de ses propres choix. Cela signifie que le problème se prépare. À la fin du mois dernier, Mike […]

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La Turquie est devenue essentiellement comme l’Irak au début des années 1990: Erdogan, comme Saddam, voit son économie s’effondrer et reconnaît qu’il ne sera pas en mesure de détourner le blâme de sa propre mauvaise gestion et de ses propres choix. Cela signifie que le problème se prépare.

À la fin du mois dernier, Mike Pompeo est devenu le premier secrétaire d’État à se rendre deux fois en Grèce. Alors que ses remarques initiales visaient une désescalade, la réalité est qu’un seul camp est responsable du conflit qui se profile maintenant: ces derniers mois, la Turquie a non seulement empiété sur la zone économique exclusive de Chypre et les eaux grecques internationalement reconnues, mais, ces derniers jours, apparemment aussi la zone économique exclusive d’Israël.

Alors que des analystes compartimentés pourraient voir le président turc Recep Erdogan reculer face à la répression diplomatique et aux mobilisations militaires, une vision plus holistique est qu’Erdogan est déterminé à s’en prendre à des raisons à la fois idéologiques et populistes et continuera de le faire jusqu’à ce qu’il détermine où un petit investissement militaire pourrait apporter les plus grands gains.

Un point d’éclair possible à surveiller est Famagouste. Après l’indépendance chypriote, Famagouste – et en particulier son quartier sud de Varosha – est devenue un centre touristique majeur qui a attiré des paillettes européennes et occidentales vers ses plages et ses stations balnéaires immaculées.

Tout cela s’est terminé lorsque la Turquie a envahi la ville en 1974. Elle a d’abord bombardé la ville, forçant de nombreux habitants à fuir, puis l’a occupée. Les habitants de Famagouste s’attendaient à revenir après le cessez-le-feu, mais ne l’ont jamais fait. Varosha est devenue une ville fantôme avec des milliards de dollars de biens immobiliers clôturés et vides, ses anciens résidents étant définitivement déplacés.

Des générations de diplomates s’attendaient à ce que Famagouste – et le retour de ses résidents – soit la clé de toute paix négociée à Chypre. Le fait que la Turquie ait laissé Varosha en jachère a donné aux Chypriotes, à l’Europe occidentale et aux diplomates de l’ONU l’espoir qu’Ankara était toujours intéressé par une résolution du conflit chypriote. Cependant, Erdogan signale que la Turquie pourrait agir unilatéralement pour peupler et développer Varosha.

Non seulement Erdogan veut signaler sa ténacité après avoir reculé dans son récent différend maritime avec la Grèce, mais lui et ses principaux partisans gagneront également des milliards de dollars en utilisant les fonds de l’État turc et peut-être le produit des ressources pillées par la Turquie pour reconstruire les immeubles et les hôtels qui, après cinq décennies, doivent être rasés et remplacés. Considérez cela la version turque de la stratégie chinoise de tranchage du salami. Erdogan a longtemps soutenu que les traités déterminant les frontières de la Turquie devraient être révisés; peupler Varosha lui permettrait de mettre sa rhétorique en action.

Le problème ne se situe pas seulement à Chypre ou en Méditerranée orientale. La Turquie a des troupes en Syrie et en Irak et est également intervenue en Libye et, plus récemment, en Azerbaïdjan. Fait troublant, le nouveau modus operandi de la Turquie consiste à utiliser des mandataires syriens, dont beaucoup sont des vétérans de l’État islamique ou des affiliés d’Al-Qaïda.

En effet, la Turquie utilise désormais ses miliciens syriens de la même manière que l’Iran utilise le Hezbollah libanais ou ses milices parallèles afghanes et pakistanaises. Le fait que la Turquie insère si rapidement ses mandataires syriens dans divers conflits indique le désir simultané de la Turquie d’élargir ses interventions à l’étranger et ses efforts pour maintenir un déni plausible.

Au-delà de sa posture militaire, la Turquie est également devenue plus agressive envers les dissidents à l’étranger. Plus tôt cette année, un agent intelligent turc est entré dans un poste de police autrichien et a déclaré que les services de renseignement turcs lui avaient ordonné d’assassiner un ancien parlementaire autrichien, également d’origine kurde.

Le 25 septembre, trois individus non identifiés à Stockholm, en Suède, ont attaqué Abdullah Bozkurt, peut-être le journaliste dissident le plus éminent de Turquie qui travaillait auparavant pour Zaman, le navire amiral de Fethullah Gulen, avant la répression d’Erdogan contre le mouvement de Gulen.

Alors que la Turquie a déclenché des attaques contre des dissidents et l’opposition – y compris à Washington, DC – assassiner des politiciens européens et attaquer des journalistes aussi importants que Bozkurt suggère qu’Erdogan augmente l’agression à un nouveau niveau.

La réponse américaine et européenne est retenue, ce qui ne fait qu’encourager l’agression d’Erdogan. Comme Vladimir Poutine en Russie et Xi Jinping en Chine, il pense que l’Occident est faible et il s’en sort en lui dictant. Il n’a nulle part le pouvoir de ses pairs politiques, mais il a raison de déceler la faiblesse européenne et américaine.

Le problème majeur auquel l’Europe – et par extension les États-Unis – est confrontée c’est l’Allemagne. Angela Merkel est réticente à appliquer des sanctions significatives contre la Turquie parce que son pays craint trois choses. Les diplomates disent en privé que les plus grandes craintes de Merkel sont que la Turquie puisse utiliser les réfugiés comme couverture pour précipiter la violence en Allemagne, ou qu’Erdogan pourrait inciter l’importante population turque de nationalité allemande.

Cela fait le jeu de ceux qui, au sein du ministère des Affaires étrangères des États-Unis, cherchent à saper les efforts visant à demander des comptes à la Turquie. Plutôt que d’imposer des sanctions unilatéralement aux responsables turcs et aux entreprises complices de la violation des eaux chypriotes ou grecques, les diplomates américains de niveau intermédiaire affirment qu’ils ne veulent imposer des sanctions qu’en collaboration avec l’Union européenne, sachant que l’Allemagne bloquera effectivement leur mise en œuvre.

Pompeo, par conséquent, peut parler d’un jeu robuste en ce qui concerne l’agression régionale de la Turquie depuis le septième étage du département d’État des États-Unis mais, dans la pratique, son bureau des affaires européennes et eurasiennes ralentit tout coût pour la Turquie au point qu’Erdogan pense qu’il ne fera face à aucune répression pour son agression.

La Méditerranée orientale est une poudrière. Les guerres sont rarement causées par un seul désir de ressources, mais plutôt par un excès de confiance. La Turquie est devenue essentiellement comme l’Irak au début des années 1990: Erdogan, comme Saddam, voit son économie s’effondrer et reconnaît qu’il ne sera pas en mesure de détourner le blâme de sa propre mauvaise gestion et de ses propres choix. Comme Saddam, il voit des voisins possédant de précieuses ressources et estime que la communauté internationale est des tigres de papier. En 1990, Saddam a fait équivoquer April Glaspie et fermer les yeux sur ses ambitions, en 2020, Erdogan a également l’envoyé crédule James Jeffrey.

Les récentes escalades de la Turquie dans la région montrent que les ambitions d’Erdogan sont incontrôlables. La question pour Washington, Berlin et Bruxelles est de savoir si les États-Unis et l’Europe sont prêts à se lever et à mettre un terme à ces ambitions avant qu’Erdogan n’appuie sur la gâchette, ou s’ils vont plutôt attendre qu’une résolution soit bien plus coûteuse pour les Turcs et tout le monde en Méditerranée orientale.

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2-ème round du dialogue inter-libyen de Bouznika: Accords globaux sur les critères pour occuper les postes de souveraineté (déclaration finale) https://www.ttcgroupe.com/2-eme-round-du-dialogue-inter-libyen-de-bouznika-accords-globaux-sur-les-criteres-pour-occuper-les-postes-de-souverainete-declaration-finale/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=2-eme-round-du-dialogue-inter-libyen-de-bouznika-accords-globaux-sur-les-criteres-pour-occuper-les-postes-de-souverainete-declaration-finale https://www.ttcgroupe.com/2-eme-round-du-dialogue-inter-libyen-de-bouznika-accords-globaux-sur-les-criteres-pour-occuper-les-postes-de-souverainete-declaration-finale/#respond Tue, 06 Oct 2020 10:41:00 +0000 https://www.ttcgroupe.com/?p=10294 Bouznika – Les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens participant au deuxième round du dialogue inter-libyen à Bouznika ont souligné, mardi, que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’Accord […]

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Bouznika – Les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens participant au deuxième round du dialogue inter-libyen à Bouznika ont souligné, mardi, que ce round a été sanctionné par des accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté, prévus par l’article 15 de l’Accord politique libyen conclu en décembre 2015 à Skhirat.

Les deux délégations ont précisé, dans une déclaration finale qui vient couronner les travaux de ce round, tenu du 02 au 06 octobre dans le Royaume, que “les aboutissements du dialogue entre les deux délégations constituent un apport sur lequel il est possible de capitaliser, pour instaurer la stabilité dans le pays et mettre fin à la division institutionnelle”.

Dans la déclaration finale dont lecture a été donnée lors d’une conférence de presse par Driss Omran de la Chambre des représentants libyenne, en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, les deux parties ont fait part “de leur détermination à poursuivre leurs rencontres consultatives, dans le Royaume du Maroc, afin de coordonner l’action des institutions politiques, exécutives et de contrôle, garantissant ainsi la fin de la période transitoire”.

Conscients de l’importance des institutions souveraines dans la gestion du pays et la préservation des valeurs du peuple libyen, les délégations ont souligné que “les séances de dialogue se sont distinguées par un esprit de responsabilité nationale qui a accordé la priorité à l’intérêt général et ce, dans l’objectif de dépasser la division politique actuelle”.

Les deux délégations mettent à la disposition du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens les procès verbaux des accords auxquels elles sont parvenues lors des 1 et 2ème rounds, en vue de procéder aux mesures de renouvellement des structures des institutions souveraines, affirme la déclaration.

A cette occasion, ajoute la même source, les deux parties réitèrent leurs remerciements aux efforts du Royaume du Maroc “qui ont permis de surmonter les obstacles, afin d’aboutir à de véritables accords libyens, en harmonie avec les dispositions de l’Accord politique libyen”.

Elles ont également salué “l’interaction positive” de l’émissaire par intérim de l’Organisation des Nations Unies en Libye, Stephanie Williams, qui a œuvré à instaurer une complémentarité entre les divers efforts du dialogue, dans la perspective d’établir un processus politique global.

La tenue de la Conférence de Berlin en janvier dernier a constitué un pari international pour la résolution politique de la crise libyenne, ont ajouté les deux délégations, notant toutefois, que le processus politique demeure “dans l’attente d’un soutien clair et concret de la part de la communauté internationale”.

Les deux délégations avaient repris, vendredi soir, le deuxième round, qui intervient près d’un mois après un premier round ayant réuni les deux parties (06-10 septembre dernier) à Bouznika et qui a abouti à un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes de souveraineté.

Les deux parties avaient convenu, dans le communiqué final conjoint sanctionnant les travaux du premier round, de poursuivre ce dialogue et de reprendre leurs rencontres afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Les deux parties avaient de même souligné que ces réunions interviennent en application de l’article 15 de l’accord politique libyen conclu à Skhirat en décembre 2015 et en confirmation des conclusions de la conférence de Berlin soutenant la solution politique et sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et s’expliquent par leur conscience des répercussions dangereuses nées de la division politique et institutionnelle qui a fait que le citoyen a perdu confiance en le rôle des institutions législatives, exécutives et de contrôle, en raison des mauvaises conditions de vie à tous les niveaux.

L’accueil par le Maroc de ces réunions constitue une consécration des efforts du Royaume visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye, afin de surmonter la crise dans ce pays et de réaliser les espoirs et les aspirations du peuple libyen pour édifier un État civil et démocratique qui jouit de la paix, de la sécurité et de la stabilité.

En effet, le rôle “constructif et actif” du Maroc dans la facilitation du dialogue libyen a été largement salué et apprécié par les capitales occidentales et arabes et par plusieurs organisations internationales et régionales, à leur tête l’Organisation des Nations-Unies (ONU) qui “soutient toutes les initiatives qui permettraient de faire progresser et de compléter les efforts de paix en cours pour la résolution de la crise libyenne, y compris les derniers efforts du Royaume du Maroc qui abrite les séances du dialogue entre le Haut Conseil d’État et la Chambre des Représentants libyens”.

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