Les masques marocains ont déjà fait leur chemin en Europe, avec un total de 16 entreprises commençant à exporter des équipements de protection réutilisables en Espagne, en France, en Italie et en Allemagne.

Le Maroc compte également 73 unités et coopératives qui fabriquent des masques lavables et réutilisables.

Le ministère marocain de l’Industrie a déclaré à l’agence de presse espagnole EFE que les exportations de masques avaient progressivement augmenté depuis le 10 mai. La source n’a pas révélé le volume des exportations.

L’agence de presse a expliqué que le Maroc compte une quarantaine d’usines textiles qui produisent 10 millions de masques.

Le Maroc a autorisé les entreprises textiles à exporter la moitié des masques produits localement si la demande nationale est satisfaite.

Le ministre marocain du Commerce, Moulay Hafid Elalamy, a souligné que le fait de permettre aux entreprises textiles de travailler a aidé à atténuer les effets de la crise économique du COVID-19.

Le secteur a subi une baisse de ses exportations de 86% par rapport à avril 2019.

Depuis le 7 avril, il est obligatoire de porter des masques en public. Quiconque ne se conforme pas à la mesure encourt une peine de prison allant de un à trois mois.

Outre les entreprises textiles, les détenus ayant une expérience dans la production textile contribuent également à la production de masques faciaux.

La Commission générale pour l’administration pénitentiaire et de réinsertion (DGAPR) a annoncé le 19 mai le lancement d’un projet national dans lequel les détenus contribuent à la production d’équipements de protection.

Une centaine de détenus dans 21 établissements pénitentiaires à travers le Maroc produisent 20.000 masques par jour depuis le 5 mai.