La Maison Blanche tente de tirer parti de l’élan des accords de normalisation d’Israël avec Bahreïn et les Émirats arabes unis pour obtenir plus de pays arabes à bord avant les élections américaines.
Conduire les nouvelles: le président Trump souhaite que le retrait du Soudan de la liste des États américains qui parrainent le terrorisme soit accompagné d’une annonce pré-électorale sur Israël.
- Au minimum, l’administration Trump veut que le Soudan annonce sa volonté de mettre fin à l’état de belligérance avec Israël et d’entamer un processus de normalisation.
- Cela pourrait arriver dès cette semaine.
L’Arabie saoudite a apporté un soutien politique discret aux Émirats arabes unis et à Bahreïn, et a fait un pas plus petit en commençant à autoriser les avions de ligne israéliens à utiliser son espace aérien.
- Au moins publiquement, la position saoudienne est que ses énergies sont concentrées sur une reprise des négociations entre les Israéliens et les Palestiniens.
- Mais si Trump est réélu, il fera probablement de l’intégration des Saoudiens dans le processus de normalisation une priorité.
Le Maroc attend de voir qui remportera les élections américaines avant de prendre une décision.
- Si Trump gagne, il tentera de lier la normalisation avec Israël à la fin pour de bon du conflit artificiel sur le Sahara marocain entretenu par l’Algérie qui se croie encore au temps du milieu des années 1970 du bloc communiste et de la Guerre froide.
- Biden n’accepterait pas un tel accord, ce qui rendrait la reconnaissance marocaine d’Israël moins probable s’il gagne.
Oman a des relations officieuses de longue date avec Israël, mais le nouveau sultan veut avancer lentement pour le moment.
- Les responsables israéliens et américains s’attendent à ce qu’Oman fonde ses décisions sur les résultats des élections.
Le Qatar entretient également des relations étroites avec Israël, en partie à cause de sa coopération dans la bande de Gaza.
- Mais alors que les États-Unis aimeraient que le Qatar normalise ses relations avec Israël, les tensions régionales entre le Qatar et l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn en font une proposition compliquée pour Israël.
Où en sont les choses: les responsables américains me disent qu’ils se sont assurés que la mise en œuvre des accords avec les Émirats arabes unis et Bahreïn serait bien en cours avant les élections, mais ils ont maintenant le sentiment que les choses vont bon train et qu’ils sont moins nécessaires dans le processus.
- Les dirigeants palestiniens continuent de condamner toutes les mesures prises par les États arabes vers la normalisation avec Israël, et ils espèrent qu’une administration Biden prendra ses fonctions en janvier avec un nouvel ensemble de politiques à l’égard de la région.