L’eau sur la Lune pourrait être plus facilement accessible qu’on ne le pensait auparavant, ouvrant de nouvelles voies pour l’exploration humaine future, selon une nouvelle étude.
Pourquoi c’est important: la NASA vise à renvoyer des personnes sur la Lune dans le cadre de son programme Artemis d’ici 2024, avec des plans pour créer à terme une présence durable sur la surface lunaire. Cette durabilité repose sur l’exploitation de la lune pour ses ressources, comme l’eau.
Ce qu’ils ont trouvé: La nouvelle étude de la revue Nature Astronomy a confirmé que l’eau peut persister sur les parties ensoleillées de la Lune, ce qui signifie qu’elle est probablement plus facilement accessible que prévu pour les futurs explorateurs.
- “Cette découverte révèle que l’eau pourrait être distribuée sur la surface lunaire et ne se limiterait pas aux endroits froids et ombragés près des pôles lunaires, où nous avons déjà découvert de la glace d’eau”, a déclaré Paul Hertz de la NASA lors d’une conférence de presse.
- Le type d’eau trouvé dans l’étude est également encourageant car il serait plus facile à utiliser que d’autres molécules hydratées trouvées dans des études antérieures.
- Et cette eau n’est pas dans les flaques d’eau ou les plaques glacées. Au lieu de cela, les scientifiques pensent qu’il peut s’agir d’eau moléculaire incorporée dans du verre créée lors d’impacts sur la Lune.
Oui, mais: L’eau trouvée dans cette étude pourrait également être difficile à extraire, même si elle se trouve dans une partie relativement accessible de la Lune.
- “S’il est enfermé dans des billes de verre … il faudra peut-être plus d’énergie pour l’extraire”, a déclaré Jacob Bleacher de la NASA. “Si l’eau est mélangée dans le sol, ce sera peut-être un peu plus facile.”
- Les scientifiques et les ingénieurs n’ont pas non plus compris exactement comment ils pourraient exploiter la Lune à un moment donné dans le futur.
L’essentiel: les scientifiques veulent utiliser l’eau déjà présente sur la Lune et dans l’espace afin de réduire les ressources dont ils ont besoin pour se lancer depuis la Terre. Cette nouvelle étude pourrait les aider à comprendre comment y parvenir.