Bombardiers B-52

Alors que plus de 3000 soldats américains se préparent à se déployer au Moyen-Orient cette semaine après l’élimination du général Qasem Soleimani de la Force Quds du CGRI, le Pentagone enverra également du matériel militaire majeur sous la forme d’une force de frappe B-52 supplémentaire.

Barbara Starr, de CNN, a rapporté lundi en fin de journée qu’un responsable américain de la défense avait confirmé que le Pentagone enverrait six bombardiers B-52 vers la principale base militaire américaine de Deigo Garcia.

Starr rapporte que les B-52 seront “disponibles pour des opérations contre l’Iran s’ils sont commandés“.

Cependant, le correspondant de CNN a noté que “le déploiement ne signale pas que des opérations ont été ordonnées“.

La principale base militaire américaine de Diego Garcia, située au milieu de l’océan Indien sur la plus grande île de l’archipel des Chagos, est souvent utilisée comme lieu de rassemblement pour des opérations dans l’hémisphère oriental.

Actuellement, des bombardiers américains B-52 Stratofortress sont stationnés sur une base aérienne américaine au Qatar, après qu’un groupe de frappe y ait été précédemment ordonné par le Central Command des États-Unis (CENTCOM) en mai dernier en raison de l’augmentation des tensions avec l’Iran.

Pour ce déploiement préalable, l’administration Trump a déclaré qu’elle avait envoyé un “message à l’Iran“.

Pendant ce temps, les chaînes de presse publiques iraniennes ont commencé lundi à “répondre” aux menaces américaines, en diffusant des “démonstrations de force” militaires contre les États-Unis à sa population:

Au cours des deux derniers mois, des milliers de militaires américains ont également été stationnés en Arabie saoudite, à la suite des attaques des installations d’Aramco le 14 septembre, largement imputées par l’Occident à l’Iran.

De toute évidence, ce nouveau déploiement de B-52 est censé servir de «dissuasion» contre toute attaque iranienne potentielle contre le personnel ou les intérêts américains. Le président Trump a déjà menacé d’attaquer tous azimuts 52 sites à l’intérieur de l’Iran.