Tous les grades et unités de police ont participé à l’initiative, qui est en cours pour sauver des vies marocaines.
La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) de Rabat a organisé hier, le 25 mars, une collecte de sang au Centre national de transfusion sanguine. La police a contribué à réduire la réserve de sang dangereusement basse que les autorités marocaines avaient annoncée la veille.
Les contributions des policiers se joignent aux autres efforts marocains dans la gestion et la réponse au nouveau coronavirus propagé au Maroc.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre les services d’inspection et de santé de la DGSN et le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), selon M. Rachid Brikat, chef de cabinet de l’agglomération de la préfecture de police de Rabat.
Les donateurs participants comprenaient tous les grades et unités de police combinés, a ajouté M. Brikat.
La campagne de collecte de sang du DGSN intervient après que les responsables du CNTS ont annoncé le 24 mars un manque alarmant de réserves de sang.
Lundi 23 mars, le directeur de la CNTS, le Dr Mohamed Benajiba a déclaré que seulement 200 Marocains avaient donné du sang. Les hôpitaux ont besoin d’au moins 800 dons par jour pour fournir un traitement approprié aux patients.
Les Marocains sont réticents à faire des dons de sang au milieu de la peur grandissante de la propagation du COVID-19.
«Le Centre national de transfusion sanguine a pris des mesures pour assurer la sécurité totale des donneurs», a souligné M. Benajiba pour rassurer les marocains et les encourager à faire un don.
L’administration américaine des aliments et médicaments (FDA) a expliqué mardi 24 mars que des transfusions de plasma, provenant de patients COVID-19 qui avaient récupéré, avaient traité avec succès certains cas. Cela pourrait expliquer le besoin urgent de sang au Maroc.
La même méthode de transfusion plasmatique a été utilisée pendant la pandémie de grippe espagnole de 1918.
Dans une autre initiative impressionnante, le 19 mars, la DGSN et la Direction générale de la surveillance territoriale (DGST) ont alloué un budget de 40 millions de dirhams (4 millions de dollars) au Fonds spécial pour la gestion et la réponse à COVID-19.
La DGSN et la DGST mobilisent des forces pour dissuader toute tentative d’incitation à la panique et à la peur parmi les citoyens.
La DGSN a arrêté plusieurs personnes pour avoir répandu des rumeurs et de fausses nouvelles qui nuiraient à la sécurité des citoyens en période de pandémie.