Les théoriciens du complot chemtrail ont peut-être eu raison à propos de quelque chose, mais pas pour les raisons qu’ils pensent. Selon une nouvelle étude, les traînées de gaz d’échappement et de suie émises par les avions pourraient influer sur les conditions météorologiques en contribuant plus que prévu au changement climatique.

C’est là cependant que s’arrêtent les similitudes avec les théories sans fondement du complot Chemtrail. La nouvelle étude, publiée jeudi dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics, porte sur les effets de réchauffement des nuages de courte durée formés par les aéronefs. Elle révèle que les voyages aériens nuisent à l’environnement d’une manière que les scientifiques commencent à peine à explorer.

Selon New Scientist, si les voyages aériens ne sont pas réduits d’ici à 2050, les effets de réchauffement de ces nuages d’atterrissage l’emporteront même sur ceux causés par les émissions de dioxyde de carbone des avions. D’ici là, les traînées de condensation réchaufferont la Terre de 160 milliwatts par mètre carré, contre 84 milliwatts par mètre carré de réchauffement provoqué par le dioxyde de carbone.

«Le réchauffement sans CO2 est l’éléphant dans la pièce – la vérité que l’on veut cacher», a déclaré à New Scientist, Bill Hemmings, expert en transports en commun.

L’attitude a été qu’il y avait des incertitudes, alors restons assis sans rien faire.